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littérature et poésie

23 juillet 2007

POESIE AFRICAINE

   Poésie africaine

,Sorcier des incantations, faiseur des philtres
d'amour,
devin de la chasse aux lions, chantre du délire:
le Pape noir est mort.

Parti dans un accés de fièvre lunaire,
il ne lira plus
dans les étoiles, ni dans l'eau des rivières,
ni dans les cailloux blancs
vivement jetés de la main gauche,
à l'ombre de sa case.
Malgré les décoctions d'herbes à serpents
qui redonnent des forces aux reptiles combattants
l'honorable vieillard n'a pu survivre
à la fatigue du désert,
accumulée cent ans durant;

l'Afrique noire s'ennivre pour fêter 
la nouvelle vie de son magicien,
lui administrant ainsi les derniers sacrements
du monde
qui n'est plus le sien

Dieu lui accorde mainte
nant la perfection.
Il sait enfin tout:
la fuite de la gazelle dans la savane,
le traquenard des lionnes dans la brousse,
la soif de l'éléphant,
au bord du marigot tari,
la faim de la hyène
après le festin des rois,
l'envol des oiseaux bien au-delà des mers.

Il sait aussi le mystère de la lune
et celui des étoiles.
Il connait enfin
la constance des arbres et le souffle du vent,
la colère des petits dieux,
la clémence du Grand, la mémoire du cosmos
et le pardon de l'univers
rien plus ne lui échappe.

Les chiens sauvages hurlent à la mort
parce que personne, jamais
ne leur a parlé de Dieu.

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23 juillet 2007

Méditérranée

Avecun soleil tendre
pour bleuir chaque ciel au premier chant
d'oiseau,

Avec un soleil rouge
écrasant les rochers avancés dans la mer

Avec un soleil bleu
refletant l'eau des plages et celle des
calanques

Avec un soleilblanc
exaltant les odeuurs des maquis immobiles
séchant et craquelant une terre indolente

Avec un soleil fou
qui reste dans les yeux durant des nuits
entières, j'ai vécu dans un monde où rien jamais ne
passe

Provisoire germé de l'éternel
rien enfin que la mortpuisse changer





                                                                                                  ( Porto-vecchio 1967 )

23 juillet 2007

la nuit prenait son bain d'étoiles

Les nuits de pleine lune, j'ai vu

le brouillard et la brume s'enlacer

dans les herbes.

Le ciel frôlait la terre de son haleine humide.

J'ai vu les gestes dévêtus des nageuses

nocturnes

transparaître dans l'ombre au bord de la

rivière;

leur corps phosphorescent glissait sans bruit

dans l'eau

éparpillant à loa surface des colliers de lumière

et les ondes multiples grandissaient pour

mourir

au froissement siffleur des roseaux déchirés.

Sous l'ombre noire des fourrés,

comme guettant leur proie,

j'ai vu d'immenses yeux briller, s'éteindre

et reparaître

au long fil de la rive, à des hauteurs de loups.

Les grands oiseaux de nuit passaient

et repassaient

à lourds battement d'ailes, effarouchant

les passereaux.

Le ciel charriait ses fantômes nocturnes,

la nuit prenait son bain d'étoiles

23 juillet 2007

POESIES POUR LE PLAISIR DES MOTS ET AUTRES JOLIES PHRASES

LE LUXE

Insaisissables jardins de mondes imaginaires,

cathédrale de la foi, palais des splendeurs,

pyramides pour le soleil,

monuments de nos folies poétiques et barbares,

érigés à notre propre gloire,

Le Luxe

est la seule trace que nous laissons sur terre

15 juillet 2007

comptine pour les conseilleurs

Iniaka,Iniaka

Un,deux, trois

faire ainsi,faire celà

Iniaka, Iniaka

Un,deux,trois

Comme ci et comme ça

Iniaka,Iniaka

Un,deux,trois

Oui, Monsieur et oui Madame

Ham ster dame

Mot magique, mot docile

C'est tout simple et si facile

Iniaka,Iniaka

Un, deux,trois

Gros tout bête et gros tout niais

coup de tête et pied de nez

Iniaka, Iniaka

Un , deux, trois

découvrir la solution.

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15 juillet 2007

Ni rime ni raison

Dîner mondain

On se prend les pieds dans les parapluies

dans les  tapis rt dans les jambes des autres,

dans les airs amène et les airs de famille.

on s'emberlificote en compliments

dans les fils des haricots.

Exquis, absokumrnt exquis

sans savoir ce que l'on mange.

On tourne la tête poliment

onacquiesce sans entendre

et la tête vous tourne de : "qui est-ce?"

on n'entend rien, on ne comprend rien

on s'en moque

Une femme crie : mon grand-père était amiral

Un verre crisse, un meuble craque,

Dans une bergère Louis seize

,un cheval effondré pleure d'ennui.

15 juillet 2007

Femme

Femme

Toute la nuit je t'ai sérrée dans mes bras

Comme un merveilleux cadeau.

J'ai de toi plrin moi.

La joie que j'en éprouve parle de gratitude

Plus doux que la douceur même,

L'instant que berce mon rêve

Offre un moment féroce de bonheur

Le temps passe, temps presse, aimons nous

Le temps chasse la tendresse, aimons nous.

14 juillet 2007

Quand je la vois cette fille

Quand je la vois, cette fille,

ça me fait pousser des roses dans la tête.

On la dirait toute habillée de baisers

et quand elle sourit, c'est jusqu'au creux des reins.

14 juillet 2007

Images arabesques

L'Arabie nassillarde égrène en litanies ses légendes princières et ses roses d'Orient.

Libellule fragile aux derniers jours d'été, son regard , met du bleu sur les chardons sauvages

et des éclats d'onyx au coeur des pavots rouges, esquissant dans l'espace en fleurs imaginaires,

la fugace vision de son jardin d'Allah.

Palais, jardins et fleurs de rêves naissent sous les pas de l'aimée.

L'air s'emplit du parfum  des femmes maquillées.

Dans les patios flruris, quand la fraicheur de l'ombre

enchante les secrets de l'Islam endormi, les bassins émeraudes où se verdit le ciel

dévoilent en silence à l'eau de leurs miroirs, les femmes dénudées, parées de leur bijoux.

14 juillet 2007

Ce n'était qu'un miroir.

Les miroirs ont quelque chose d'assez particulier

que je n'arrive pas à définir.

si mon doigt pouvait passer au travers sans les briser,

il y effaçreait sans doute les images que j'y vois,

pour en découvrir d'autres.

Il m'a toujours semblé ne tenir qu'à un cheveu

de pouvoir se tuer vraiment en poignardant son propre reflet.

Le moindre rétroviseur justifie ma méfiance.

Je lui envoie une image, il m'en reflète une autre.

L'image initiale, sous cde vagues prétexres angulaires

s'est tout simplrmrnt permis de rebondir

dans l'oeil du voisin.

Tant de désinvolture a quelque chose de révoltant.

Selon l'humeur qui est la sienne,

un objet vous montrera une face amicale ou hostile,

un miroir jamais!

Tributaire du mouvement d'autrui, il n'en fait néanmoins qu'à sa tête.

Il est imprévisible.

J'ai vu plus d'une fois dans un miroir

l'image de quelqu'un qui ne s'y voait pas ni ne s'y savait vu.

Les miroirs disposent des gens et des choses.

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